Histoire de Melody Nelson

Histoire de Melody Nelson

Un ovni en vinyl et en jean.

A la pause café, je me suis permis de diffuser un peu de culture musicale à mes semblables, un peu de passion surtout. C’est qu’on écoute pas mal de la daube au boulot. Et ailleurs.

Si je devais imaginer 1971, ce serait le début d’un semblant d’organisation après 5 ou 6 ans de débauche. Ça serait des bouteilles de whisky et des clopes au petit déj, des femmes seins nus à la cantine, du sable entre les orteils, et un vinyl qui tourne sur la platine du salon.

Ça serait aussi Led Zep IV, L.A. woman, Who’s Next, Imagine,… Que du bon (ouais, c’est moi qui le dis).

L’histoire de Melody Nelson me tourne autour depuis 1990 je dirais. L’année où ma culture musicale a commencé à se préciser. A l’époque, je navigais allègrement entre Mozart et le Top 50, avec déjà une affinité marquée avec le rock et la pop.

Je vous rappelle qu’à l’époque les internet n’existaient pas, et qu’il fallait se contenter de RFM ou des vinyls du paternel.

Pour redonner un peu de sens à tout ça, je me suis fait des potes, qui m’ont ouverts les oreilles. Et j’ai commencé à travailler, en bouquinant des magazines de musique, en allant à la bibliothèque. Premiers CDs. Et virée chez les disquaires locaux (Vecchiali, Goyaton) pour matter les dernières cassettes.

Un jour je me suis offert un Rock n Folk hors série, sur les 100 meilleurs albums de tous les temps. Led Zep, les Stones, les Beatles, Pet Sounds, Bob Market,… Et au milieu de tout ça, mon Melody Nelson.

Mais c’est quoi ce bordel ?! Je connaissais un peu Gainsbarre, mais le Gainsbourg, à peine. Les petits trous, je t’aime, et basta.

Je trouvais la pochette très belle, je me demandais ce qu’il y aurait pu y avoir derrière. Il aura fallu que j’attends quelques années. Je me le suis offert en CD à la fin des années 90 (ou peut-être au début des années 2000), et il trône dans mes écoutes les plus fréquentes de mon Spotify.

C’est qu’on y prend goût. Perso, je ne changerais rien, cet album est parfait. Il raconte une histoire, tout se tient. L’ambiance est palpable dans chaque morceau. Les paroles sont magiques, elles éveillent des images, des odeurs même. On s’y croirait. Et on rêve.

Quant aux compositions et aux arrangements … On a rarement entendu ça. Classique, hip hop, rock, rock, jazz, funk, tout y est, mais surtout tout se marie parfaitement. C’est complètement barge.

Ils ne sont pas nombreux les albums qui me font cet effet, et celui-ci est en haut de la liste. Seul problème : ça ne dure pas assez longtemps.

Mais c’est pas grave, on recommence tout suite si l’on veut !

En tout cas merci d’avoir pris le temps de l’écouter, je me reconnais dans cet album.

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