L’inconnu de la poste

L’inconnu de la poste

Catherine Burgod, Gerald Thomassin

Celui-là, je l’ai pris au hasard chez mon libraire local. Je n’ai jamais été attiré par les faits divers, par pudeur, parce qu’une somme de faits fussent-ils divers ne font pas une vie, et parce chacun sa vie.

Je ne suis pas vraiment tombé dessus par hasard, ma mère l’avait lu et m’en avait parlé (coucou maman*). En passant chez mon libraire, j’ai vu le titre d’un coin de l’œil, je venais de me taper 750 pages de Houellebecq, je me suis dit que ça m’occuperait quelques temps. 5 jours en fin de compte.

J’ai été pris dans l’histoire dès la première page. Faut dire que ça se passe dans le Bugey aussi. Enfin le Haut Bugey. Mais tous les coins décrits me sont familiers, j’ai posé les pieds dans chacun des bleds tellement bien décrits par Florence Aubenas.

L’histoire est terrible, parce que celle là est bien réelle. Que de destins tragiques. Catherine Burgod déjà, quelle tristesse. La douleur de son père. La vie déchirée de Thomassin. Les marginaux. Les gens du Bugey Bugey. La justice qui patine.

On s’y croirait. C’est dur, mais quelle humanité, c’est bien raconté.

Reste la fin, la solution de ce crime. Je me dis que des personnes doivent en savoir plus. Mais on n’aura jamais la solution. Quant à Thomassin…


(*) ça me fait penser à Sylvain Tesson dans La panthère des neiges, je n’ai jamais compris pourquoi il parlait autant se sa mère dans ce bouqin.

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