Bio et local, comme moi

Bio et local, comme moi

Le label qui tue.

On sait depuis longtemps qu’on est foutu, pour ma part je le sais depuis Giscard. Depuis, on s’enfonce, avec une poignée de graviers s’il te plaît, et on aime ça.

Bio et local. Mon cul. Mon cul est bio et local. Ma bite est bio et locale. Mais en quoi un burger du centre-ville de Lyon est-il bio est local ?

Je suis un bobo de Monplaisir, je ne voulais pas y croire, mais j’en suis bien un. Convaincu d’agir pour le bien de la planète et de mon corps à chaque achat. Tiens d’ailleurs y’a une énième chaîne bio qui vient s’installer dans le quartier.

Bref, Yaafa Bio, bof. C’était presque bien parti, jusqu’au moment de passer commande, c’est à dire au bout de 15 secondes dans le magasin. Bon score.

  • Bonjour, je voudrais un menu…
  • Monsieur il faut commander à la tablette derrière vous
  • Mais je suis seul, vous pouvez prendre ma commande ?
  • Nah monsieur, tablette derrière siouplé

Je vais vers ladite tablette. C’est vraie qu’elle est belle, on pourrait presque instruire des PC en démat tellement elle est grande (private joke). Je me lance. Je pleure.

Je vous la fais courte : 15 plombes pour choisir, et à chaque validation le truc veut me vendre un supplément… Mais vas te faire enculer, je veux juste un burger bordel.

Une fois passée mon envie de défoncer l’engin, je retourne voir l’hôtesse d’accueil (qui ne sert à rien du coup) pour lui signifier mon mécontentement. Caca pas bien la machine perte de temps vente forcée pas esprit Bio.

Bien monsieur, je note, je transmets.

Bisous. Mais néanmoins, burger plutôt sympa, pour le prix j’en attendais presque plus. Mais on n’a plus’le droit de se parler entre humains, on met nos doigts sur des écrans. Remarque c’est presque moins décevant.

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