Le tour du monde du roi Zibeline
Dès les premières pages j’ai pensé à Voltaire. Le récit sent l’humanisme à chaque phrase. Nous voici parti sur les traces d’Auguste Benjowski dans sa fuite et sa quête à la manière d’un conte.
C’est un voyage haletant auquel nous invite Jean Christophe Ruffin, de l’Europe occidentale à Madagascar, en passant par l’Europe Centrale, la Sibérie, le Japon, la mer de Chine, les États Unis.
Un conte à deux voix en parfaite harmonie, un coup Auguste, un coup Aphanasie son épouse. Les deux viennent chercher un appui auprès du vieux Benjamin Franklin, qui retrouve une déco de jeunesse à l’écoute des aventures du couple.
Car c’est aussi une histoire d’amour à laquelle on a droit, l’histoire d’une vie.
Le récit est palpitant, on souffre et on espère avec nos héros, on entrevoit leurs difficultés, et on ressent l’atmosphère de cette fin du 18ème siècle.
J’ai passé un bon moment à la lecture de ce roman, ça m’a donné envie de re-découvrir cette époque.