Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon
Ça commence comme ça : Paul est en taule au Canada, 2 ans, on ne sait pas trop pourquoi. On va dérouler son histoire au fil des pages, comme une compte à rebours.
Ça commence comme ça : Paul est en taule au Canada, 2 ans, on ne sait pas trop pourquoi. On va dérouler son histoire au fil des pages, comme une compte à rebours.
Dans une vie précédente, j’ai un peu bourlingué au Maroc. Pendant une dizaine d’années, je suis parti régulièrement dispenser mes certitudes et mes doutes à nos voisins méditerrannéens. J’ai aimé, beaucoup. A l’époque j’avais fait une promesse, voici venue l’année de sa réalisation.
Ca fait partie des petites tranches de vie insignifiantes, mais qui font que la vie vaut le coup d’être vécue.
Parfois, quand j’écoute de la musique de vieux, j’ai l’impression d’écouter de la musique de jeune. C’est le cas avec ce morceau.
Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un bon Tarantino. Des premiers, un peu bruts de décoffrage, avec des maladresses, mais qui vont droit au but. Et on m’a mis ce bouquin entre les mains. Quelle bonne idée.
A la pause café, je me suis permis de diffuser un peu de culture musicale à mes semblables, un peu de passion surtout. C’est qu’on écoute pas mal de la daube au boulot. Et ailleurs.
On sait depuis longtemps qu’on est foutu, pour ma part je le sais depuis Giscard. Depuis, on s’enfonce, avec une poignée de graviers s’il te plaît, et on aime ça.
Visiblement Desproges et le whisky ne sont pas compatibles. Et pourtant je les aime tous les deux.
Celui-là, je l’ai pris au hasard chez mon libraire local. Je n’ai jamais été attiré par les faits divers, par pudeur, parce qu’une somme de faits fussent-ils divers ne font pas une vie, et parce chacun sa vie.
Je suis devenu une caricature de l’être humain que je déteste depuis que je sais que je suis humain.