Cabossé

Cabossé

Le bouquet de lilas, mes souliers qui brillent, le bouqin de Benoît Philippon.

Ça faisait longtemps que je n’avais pas vu un bon Tarantino. Des premiers, un peu bruts de décoffrage, avec des maladresses, mais qui vont droit au but. Et on m’a mis ce bouquin entre les mains. Quelle bonne idée.

C’est l’histoire d’un mec, bâti comme une armoire à glace, avec une face de tomate écrasée, qui n’a pas eu de trop chance au début et au milieu de sa vie, et d’une nana aussi épaisse qu’une allumette, mais une allumette en forme de fée qui brille au milieu de la nuit.

Le mec, Roy (parce que ça sonne mieux que Raymond), est ancien boxeur de banlieue, il file du mauvais coton et se retrouve rapidement en cavale. En chemin, il croise Guillemette au détour d’un site de rencontres. Guillemette sort d’une mavaise rencontre justement. Elle va trouver en Roy son Minotaure, lui va trouver sa lumière. C’est parti pour un road movie à rebondissements.

C’est écrit comme je parle. C’est saccadé. C’est direct. J’ai passé un bon moment avec ces héros cabossés, c’est rafraichissant, ça a fait vibrer l’ado que je suis. En plus y’a de la passion, du sexe, de la bagarre, c’est parfait ! Merci 🙂

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