Hedonism
Visiblement Desproges et le whisky ne sont pas compatibles. Et pourtant je les aime tous les deux.
Je suis venu au whisky sur le tard. Enfin je passe l’époque du whisky coca qui finissait en bouillie dans le caniveau. J’ai eu ma période Jack Daniel’s aussi, mais je ne la regrette pas.
J’ai eu la chance de côtoyer quelques amateurs éclairés (à la frontale certes, mais quand même) qui m’ont permis de m’initier aux douces joies de la dégustation.
Une séance spéciale au Wallace m’a apporté quelques base de la technique de dégustation, bases que j’ai bien entendu oubliées depuis. Et c’est parti !
Depuis, j’en bois régulièrement, de manière modérée, j’essaye d’apprécier chaque bouteille, à la Nico, c’est à dire qu’il ne faut pas me demander mon avis, je serais bien incapable de l’exprimer avec les bons mots.
Je n’ai pas de préférence, j’ai un faible pour les single malt écossais, pour les grains japonais, et je fuis le fumé. Le tourbé, dans la limite du raisonnable, ne me dérange pas. J’aime quand il y’a un peu de complexité, de la surprise. J’aime quand les vapeurs m’envahissent.
Dans ce genre, j’ai découvert l’Hedonism, de chez Compass Box, il ya quelques années. J’y reviens régulièrement, pas plus tard qu’hier par exemple.
C’est un blend, travaillé, assemblé par un amoureux. Le résultat me plaît. Doux, rond, parfum de vanille, de coques, et un petit retour épicé en fin de gorgée.
J’aime beaucoup, il me fait passer un bon moment, c’est aussi simple que ça.
(*) Pierre Desproges