Je suis un Gevrey-Chambertin
Printemps 1974, dans les vignobles bourguignons. On prépare les vendanges de l’automne, on sait déjà que cette année on aura droit à un grand cru.
Pendant ce temps, dans le Bugey, tout pareil. Coucou !
48 ans plus tard, on sent que le grand cru s’est éventé. Y’en manque un peu dans la bouteille, les qualités gustatives continuent de baisser, la robe se ternit, le bouchon se putréfie, l’étiquette jaunit, il sent le moisi, il râpe le palais, il est imbuvable.
Plus qu’à le jeter à l’amer.