La bécane !
Jusqu’à maintenant, j’ai eu 3 périodes moto : à fond quand j’étais gamin / ado, le vide quand je suis devenu actif, la concrétisation / à fond à partir de 36 ans. Bon, depuis 1 an et Vesoul, c’est un peu cale sèche. Mais ça reviendra.
Ma première expérience en moto a été avec mon père, à l’arrière de sa Goldwing. Je me souviens des rond-points où le carter frottait le bitume, soulevant l’arrière de la moto pour la remettre dans le sens de la marche. En short, je n’étais pas rassuré, m’enfin ça me plaisait bien.
Puis il y’a eu les brelles et les motos de cross (mes excuses aux voisins de mes parents dont j’ai dû pourri la vie la vie de nombreux weekends) avec mon voisin, puis ma propre brelle (une Jawa orange !), et une Montesa de cross, version échappement libre. Trop pointue, cette dernière finira au recyclage, après 1000 démontage/remontage.
Puis plus rien, jusqu’au jour où mon pote passe le permis et s’achète un 500 CB (F ???). Et là je me dis “ben merde, je vais passer le permis”. C’est parti, 3 mois plus tard, je vais chercher ma première bécane, un 800 Fazer. J’ai flipé en la ramenant à la maison, mais j’ai tout de suite su que c’était mon truc. Bon, le Fazer finira sous une Clio qui a eu la bonne idée de me couper la route. A posteriori, c’était une bonne bécane, mais trop pointue pour commencer la moto, fallait toujours être dans les tour pour sentir quelque chose, et je trouvais le cadre un poil souple. Mais confortable, et plaisante à conduire… en ligne droite.
Après quelques mois de récupération, me voilà en quête de mon nouveau jouet. Et là je craque pour une Ducati S2R, en 800, couleur noir avec bande orange. Je lui greffe des shotguns carbone, je change l’ECU, j’enlève le catalyseur, je lui ouvre la boite à air, et c’est parti. Résultat : 36 000km en 1 an. J’en ai fait tous les jours, qu’il vente ou qu’il neige, tous les weekend, toutes les vacances. Elle m’a emmené partout, toujours partante. Ma fille aura fait ses premières armes sur celle-là. Ce S2R, c’etait mon joujou préféré, elle en a vu des virages ! Quel bonheur dans les cols alpins…
Puis arrivé à 82 000 km, il a bien fallu en changer. Je voulais rester chez Ducati, et j’ai flashé sur un 1000 SSIE, presque à l’ancienne (lui manque les carbus). A ce jour, elle est toujours dans mon garage, elle attend le printemps et surtout ma décision quant à son avenir. Elle va passer les 60 000 km. Je l’adore, elle a un caractère de fou, et bien qu’elle ne soit pas sportive à proprement parler, elle incite quand même à ouvrir. Et ça, je ne peux malheureusement plus me le permettre. Elle impose aussi une condition physique, la position de conduite notamment, que je n’ai plus. On verra.