Avoir une addiction, c’est obligatoire. C’est la justification de tout ce qui ne va pas par ailleurs.

L’idéal serait de ne pas en avoir. Mais quand on a commencé tôt, difficile de se raisonner et se dire qu’on peut s’en passer. L’âge avançant, une addiction en chasse une autre. Ça part d’un bon sentiment, mais au bout du compte on reste sur place.

Je pourrais me passer de clope, de sport, d’alcool, de sexe, de drogues, même de musique. Mais de café, impossible, il est là depuis toujours, il me réconforte, il me fait croire que je ne dort pas à cause de lui, il me calme en m’énervant, il est parfait.

Le café c’est la vie !