Les débuts de journée (ou les fins de nuit, selon le point de vue duquel on se place), sont tellement révélateurs de ce 21ème siècle occidental… D’ailleurs ça me fait penser : je me fais tous les James Bond depuis quelques jours, pas que je m’ennuie le soir, mais je trouve ça super comme occupation, et hier c’était Octopussy. Je crois qu’on a passé en revue tout ce qui nous a conduit à cette situation catastrophique des débuts de journée…
Je m’étais déjà fait la réflexion lors d’une précédente virée (en revenant de Nancy je crois), les pistes cyclables en milieu rural sont un point de vue unique sur l’état de la France.
Je crois que j’ai toujours aimé les cimetières.
Je la savais, et j’ai été prévenu. Le retour à la réalité quotidienne est violent.
On se met des barreaux aux fenêtres des murs qu’on se construit. Une prison dorée, avec de la liberté dedans, et autour. Alors à quoi bon se plaindre ?
18 jours. Une éternité. J’ai connu des batailles qui ont duré plus longtemps, des révolutions qui se sont réglées en moins que ça, des fleurs qui se sont transformées en fruits dans ce laps de temps. Mais 18 jours, ça reste une éternité.
Ça commence comme ça : Paul est en taule au Canada, 2 ans, on ne sait pas trop pourquoi. On va dérouler son histoire au fil des pages, comme une compte à rebours.
Ca fait partie des petites tranches de vie insignifiantes, mais qui font que la vie vaut le coup d’être vécue.
Je suis devenu une caricature de l’être humain que je déteste depuis que je sais que je suis humain.
Parfois j’ai juste envie de me poser, tranquille pénard, à regarder mon nombril, les montagnes au loin, les gens qui passent, ou simplement le temps qui passe lui aussi.