Les débuts de journée (ou les fins de nuit, selon le point de vue duquel on se place), sont tellement révélateurs de ce 21ème siècle occidental… D’ailleurs ça me fait penser : je me fais tous les James Bond depuis quelques jours, pas que je m’ennuie le soir, mais je trouve ça super comme occupation, et hier c’était Octopussy. Je crois qu’on a passé en revue tout ce qui nous a conduit à cette situation catastrophique des débuts de journée…
Je m’étais déjà fait la réflexion lors d’une précédente virée (en revenant de Nancy je crois), les pistes cyclables en milieu rural sont un point de vue unique sur l’état de la France.
Il y’a quelques années, j’ai tué tous mes mentors et toutes mes idoles. Mais il arrive que je tombe sur des personnes qui m’oblige à me taire, à écouter, à me poser. Et parfois ces personnes me prêtent de la lecture.
Je la savais, et j’ai été prévenu. Le retour à la réalité quotidienne est violent.
Ça commence comme ça : Paul est en taule au Canada, 2 ans, on ne sait pas trop pourquoi. On va dérouler son histoire au fil des pages, comme une compte à rebours.
On sait depuis longtemps qu’on est foutu, pour ma part je le sais depuis Giscard. Depuis, on s’enfonce, avec une poignée de graviers s’il te plaît, et on aime ça.
Je suis devenu une caricature de l’être humain que je déteste depuis que je sais que je suis humain.
Cadeau de ma fille, elle a été bien inspirée la bichette. Le livre pique, on devrait le faire lire en boucle à tous les trous du cul qui traînent dans le coin.
Faudrait que je relise quelques Houellebecq, je me mélange les pinceaux entre les particules, la carte, plateforme, soumission et sérotonine. Voilà donc le dernier entre mes mains, c’est parti.